Dirigeable

Cette famille d’aérostats est diverse et complexe. Inventé dans son concept dès 1783 par Jean-Baptiste Meusnier de la Place, modernisé par Henri Giffard (24 septembre 1852), c’est un Lorrain, le Colonel Charles Renard à la fin du 18ème siècle qui réussit le premier vol (1884) avec moteur, hélices et gouvernail. Le dirigeable peut être souple, semi rigide, rigide, rigide lenticulaire ou auto-rebouchant et à air chaud. A travers les siècles, l’homme a fait évoluer cet étrange ballon allongé (qui a pu atteindre des tailles supérieures à cent mètres de long) pour des usages militaires, scientifiques ou de transport de passagers et de matières lourdes. Le renouveau des dirigeables se situe au début des années 1970 avec de nombreuses tentatives militaires et civiles de remettre ce vaisseau des airs au goût du jour. L’usage est multiple mais véritablement aucune technologie ne donne aujourd’hui satisfaction, alors que de nombreux programmes sont en cours de recherche à travers le monde.

Les dirigeables à air chaud sont mus par un moteur (il existe des versions à pédales). Les gaz hydrogène et hélium sont utilisés, mais on trouve également des versions solaires. Régulièrement des championnats sont organisés, réunissant quelques passionnés. On trouve encore des constructeurs qui se lancent dans la fabrication de ce type d’engins. Des versions plus petites sont utilisées pour la photographie aérienne, et pour des relevés atmosphériques.

Référence : Pilâtre de Rozier Organisation