Montgolfière

Elle monte avec le pouvoir ascensionnel de l’air chaud contenu dans son enveloppe. Plus on chauffe, plus on monte. Le pilote peut agir sur la corde de soupape pour ouvrir la pièce de toile au sommet de l’enveloppe (communément appelé le parachute). L’air chaud sort du ballon et permet de descendre. Pour se diriger dans la direction souhaitée, il faut trouver un vent approprié.

Une montgolfière est composée de trois éléments : un panier d’osier et rotin est relié à l’enveloppe (appelée «peau») par des câbles d’acier au niveau du cadre de charge supportant un brûleur. Ce «réchaud» est relié à 4 bouteilles de gaz (propane). L’enveloppe, généralement de 1500 à 5000 m3, est un polyamide enduit de polyuréthane qui garantit sa vie durant 600 heures. Ce qui correspond à une dizaine d’années d’utilisation normale, si le ballon est piloté et stocké avec soin en évitant les risques de porosité et déchirures.

Avec le panier, le système de réchaud et l’enveloppe, le pilote a des moyens de communications radios et navigations : un altimètre (mesure de l’altitude), un variomètre (mesure des taux de montée et de descente) et une sonde de température (maximum 100° à l’intérieur, sinon l’enduction se détruit). Un vol (survol des champs ou balade à des altitudes de 1000 à 2000 m) dure autour d’une heure, mais la préparation et le retour demandent près de trois heures.

Née en 1783 la montgolfière n’avait pas survécu à la révolution française. Il a fallu attendre les années 1960 aux États-Unis, puis en Europe, pour que la montgolfière moderne renaisse. On trouve aussi des ballons «en forme» façonnés pour donner l’apparence d’une maison, d’une statue, d’une voiture, d’une moto, ou de tout autre objet. D’une maniabilité plus difficile, ces ballons «extraordinaires» pouvant dépasser les cinquante mètres de haut suscitent toujours des regards admiratifs. A découvrir également, de petites montgolfières dotées de sièges (sans nacelle) pouvant parfois accueillir un ventilateur pour un déplacement horizontal à faible allure.

Référence : Pilâtre de Rozier Organisation