Toute l’année, été comme hiver, printemps ou automne, les montgolfières peuvent voler. Tout dépend du vent, de la pluie, des orages, de la neige. Des vents stables inférieurs à 5 nœuds (10 km/h) sont particulièrement recherchés. Il ne doit pas faire trop chaud. Il est conseillé pour le candidat au vol de se présenter avec une tenue un peu sportive pour être à l’aise. Il fait généralement chaud dans la nacelle car le brûleur irradie. On peut emporter son appareil photo (on ne fume pas dans la nacelle). Le passager est encouragé à donner un coup de main pour la préparation du ballon. Puis il est invité à monter. Plusieurs phases de prévol sont assurées par le pilote et c’est le signal du départ. Le ballon peut voler près du sol ou monter à plus de mille mètres, voire plus. Tout dépend des envies du pilote et des passagers. Et contrairement aux idées reçues on ne peut pas avoir le vertige (il faut avoir les pieds rattachés au sol pour ressentir cette sensation). Il faut mesurer plus d’un mètre trente pour avoir la tête qui dépasse de la nacelle. A l’atterrissage, les passagers sont appelés à rester souples sur les jambes. Mais la nacelle en osier est un véritable amortisseur, alors les posés sont généralement soft. Là, les passagers sont invités à aider au repli de l’enveloppe. Et le véhicule de récupération arrive pour reconduire tout ce petit monde au point de décollage. Une aventure de plus de deux heures et la découverte des paysages vus du ciel accroché à une bulle d’air chaud qui navigue au gré du vent.