Michael Collins, astronaute lié à jamais à la base Otan de Chambley-Bussières

18 Mar 2021

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Michael Collins, astronaute lié à jamais à la base Otan de Chambley-Bussières

Parmi les grandes personnalités passées par l’aérodrome de Chambley, nous pouvons citer Bertrand PICCARD, Don PICCARD, Jean-François CLERVOY, Gérard FELDZER, Bob SISK, les organisateurs des plus grands événements de ballons sur la planète, etc. Chaque édition a son lot d’invités prestigieux. Mais bien avant le Grand Est Mondial Air Ballons, une illustre figure est passée en la personne du Général Michael (Mike) Collins.

Le 21 juillet 1969, il y a 52 ans, Neil Armstrong posait le premier pied sur la Lune au cours de la mission spatiale Apollo 11. Avec lui, dans le vaisseau mère, « Buzz » Aldrin et « Mike » Collins. L’histoire de ce dernier reste à jamais liée à la base de Chambley. Il a même déclaré “avoir passé les trois plus merveilleuses années de sa vie à Chambley”. Mais pourquoi donc un pilote de chasse américain, promis à un grand destin, a-t-il de tels souvenirs ? Explications.

Michael Collins, le « troisième homme » de la mission Apollo 11, n’a pas marché sur la Lune le 21 juillet 1969. Mais l’astronaute a largement contribué à la notoriété du village et de la base aérienne de l’Otan sur laquelle il a servi au sein du 72nd Fighter Bomber Squadron (FBS) de 1954 à 1957 et où il s’est marié avec Patricia Finnegan en 1957 dans la petite chapelle de la base aérienne.
Cette année-là, quelque 3 000 soldats américains animent la base et les villages aux alentours, dont Chambley qui profite de ce dynamisme. Les retombées sont énormes.
A cette époque, Chambley ne compte pas moins de deux boulangeries, deux menuiseries, deux coiffeurs, un boucher, un garagiste avec une pompe à essence, un bureau de tabac, un restaurant, une épicerie… !

 

Le 28 mai 1967, à l’occasion d’un salon du Bourget à Paris, le couple revient en terre lorraine et auréolé de gloire après la réussite de la mission spatiale Gemini 10, il se confie dans les colonnes de du Républicain Lorrain, le journal régional.
Michael Collins se remémore alors de ses années de jeunesse, quand, pilote de chasse au sein du 21st FBW formé sur la base George en Californie, il est affecté avec son unité à Chambley de 1954 à 1957, dans le contexte de guerre froide de l’époque. « Par deux fois dans l’espace, autant que je m’en souvienne, j’ai pensé à Chambley à laquelle je dois tant : mon métier, la renommée que j’ai pu en tirer et surtout ma femme que j’ai rencontrée ici », dit Michael Collins.

Dans les années 1990, Philippe Buron Pilâtre, fondateur du Grand Est Mondial Air Ballons, a déjà échangé avec l’astronaute par courrier pour le convier à l’événement. Ce dernier lui a répondu en l’assurant de ses encouragements pour la réhabilitation de l’ancienne base de l’Otan et pour l’organisation du #GEMAB.
À ce jour, Collins n’est jamais revenu, mais l’aérodrome conserve le souvenir de son passage puisque son nom a été donné à l‘auditorium de l’Aéromusée, géré par Pilâtre de Rozier Organisation.

La chapelle, qui a vu s’unir les Collins, est toujours debout et accueille les deux messes du dimanche pendant les 10 jours du Grand Est Mondial Air Ballons.

Crédit photo : RL Archives Le Républicain Lorrain.

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