On peut regarder le verre à moitié plein ou à moitié vide. Je choisis la première solution, celle du positif. Merci à la Direction des Vols d’avoir lancé ce vol ce mercredi matin. Désolé pour vous et pour nous, nous avons cru jusqu’au bout au vol du soir. Quelques pilotes ont sauvé la situation en acceptant d’allumer leurs brûleurs pour remercier le public d’avoir attendu et lui offrir un spectacle. La chaleur estivale revient, cela s’est fortement senti dans l’affluence du public en ce jour des enfants. Nous en avons reçu plus d’une centaine provenant de centres aérés. Enfin le déjeuner de presse a réuni les ambassadeurs Pilâtre de Rozier du #GEMAB. Un moment chaleureux où nous avons évoqué celles et ceux qui n’ont pu nous rejoindre, qu’ils viennent du Mexique, de la République Tchèque ou de Malaisie. Grâce à eux, la fibre de sympathie a été conservée tout au long des quinze mois qui viennent de s’écouler. Dans ce monde chamboulé, ce fut un moment de paix et de fraternité.
Le mot Philippe Buron Pilâtre :
La Direction des Vols était persuadée que le vent allait baisser. Finalement il s’en est fallu de peu. Mais une fois encore la situation n’a pas tourné en notre faveur. De quoi nous faire oublier le vol du matin, un peu venteux mais si beau. Je ne vais pas me hasarder à vous dire que l’anticyclone se renforce et nous laisse espérer un retour à meilleure fortune. Je ne vais pas vous rappeler que la moyenne des vols sur 19 potentiels est de 14. Je ne vous dirais pas non plus que c’est la faute à l’évolution climatique. Tout cela est vrai mais bien inutile à souligner lorsque l’on voit les yeux emplis de larmes d’un petit garçon qui voulait tellement voir des ballons. Promis mon gars, on va tout faire demain pour exaucer ton vœu le plus cher. Mais promets moi d’être pilote un jour.
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