Deux belles routes bien différentes

28 Avr 2021

🇫🇷 Deux belles routes bien différentes

Comme beaucoup de passionnés par l’Espace, j’ai suivi vendredi à 11h49 le décollage du vaisseau emportant les 4 astronautes vers l’ISS dont le Français Thomas Pesquet. Des moments impressionnants qui se mêlent aux souvenirs confus que j’ai de l’alunissage des astronautes américains en juillet 1969. 

Bien sûr rien de comparable, mais je me suis mis dans l’ambiance ce matin en franchissant les 10 km qui séparent ma maison du bureau. Une route bucolique en partie enlacée entre forêts et champs. Toute une ménagerie secrète m’accompagne généralement. Avec le printemps un nouveau troupeau d’une vingtaine de vaches est parqué à proximité de ma route. Je m’arrête à chaque fois pour les klaxonner.  Parfois des cerfs, des biches, des chevreuils déboulent de la forêt, mais aussi une harde de sangliers ou plus simplement un ou deux écureuils. En arrivant sur l’aérodrome, ce sont plutôt des lièvres et des lapins, beaucoup de buses perchées et régulièrement des renards qui m’accueillent sans oublier des faisans en famille. Je me prends pour le Petit Prince, honoré par de telles rencontres. Puis j’arrive dans mon bureau au bord de la piste pour vivre au cœur de l’aéronautique. Je n’ai pas la chance de Thomas Pesquet, mais je suis heureux de vivre cela chaque matin et d’avoir un métier aéronautique qui est toujours une passion. Un bon remède pour vivre loin de la pandémie. 


🇬🇧 Two very different routes

Like many space enthusiasts, I watched the take-off of the spacecraft carrying the four astronauts to the ISS, including Frenchman Thomas Pesquet, at 11.49am on Friday. Impressive moments that mingle with the confused memories I have of the American astronauts’ moon landing in July 1969. Of course, there’s nothing comparable, but I got into the mood this morning by driving the 10 km from my house to the office. A bucolic route partly entwined between forests and fields. A whole secret menagerie usually accompanies me. With spring a new herd of about twenty cows is parked near my path. I stop each time to honk at them.  Sometimes deer, hinds, roe deer come out of the forest, but also a herd of wild boars or more simply one or two squirrels. When I arrive at the airfield, I am greeted by hares and rabbits, many buzzards and regularly by foxes, not forgetting a family of pheasants. I believe I am the Little Prince, honoured by such encounters. Then I arrive in my office at the edge of the runway to live in the heart of aeronautics. I’m not as lucky as Thomas Pesquet, but I’m happy to experience this every morning and to have an aeronautical job that is still a passion. A good remedy for living away from the pandemic.

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